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Creusot-infos : Les élus ont salué les acteurs du service public pour la nuit du Réveillon

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Catégorie : Revue de presse
Créé le dimanche 4 janvier 2015

31dec2014FHDLe passage par le service des urgences qui a vu le Maire saluer l’efficacité et la qualité du service, ainsi qu’un patient lui avait assuré l’après-midi même, a été l’occasion de répondre aux interrogations exprimées par les personnels quant à la reprise annoncée de l’établissement.


André Billardon a rappelé tout ce qui a déjà été dit ou écrit, ne manquant pas d’apporter quelques précisions. «Tout le monde est conscient que l’on ne peut pas rester dans une situation où tous les ans il faut solliciter le Ministère pour obtenir les compensations liées à notre statut. C’est stressant pour les personnels et pas sans effets pour les patients».
L’idée d’une reprise fait donc son chemin et le Maire a rappelé que c’est à l’unanimité que le conseil d’administration s’est prononcé pour une reprise. Deux repreneurs potentiels sont connus. «S’il y a deux candidats c’est bien la preuve que l’établissement n’est pas si mauvais que cela», glisse André Billardon, précisant que les deux candidats veulent reprendre toutes les activités et que les urgences seront bien évidemment maintenues, ainsi que creusot-infos a déjà eu l’occasion de l’écrire.
Le Maire a détaillé ce qui différencie, pour le moment, les deux offres, et expliqué pourquoi il ne convient pas de se précipiter, mais bien d’attendre d’avoir des offres très précises. «Il faut une expertise. La décision interviendra cette année, mais il ne faut pas agir dans l’urgence», a-t-il confirmé, avant de souligner que dans les deux cas, on tendrait de plus en plus vers une activité avec des praticiens exerçant à titre libéral, même si certains pourraient demeurer salariés.

Concernant l’inquiétude exprimée sur les salaires, André Billardon a mis en-avant la notion «d’avantage acquis» qui seront préservés pour les anciens. Pour justifier l’évolution, le Maire a été clair : «On ne peut pas avoir deux services qui perdent pour l’un deux millions d’euros et pour l’autre un million d’euros», tout en soulignant que la Maternité n’est pas fragile, et mettant en lumière le peu d’activités du service pédiatrique, «car l’hospitalisation pédiatrique se fait de moins en moins. Car comment fait-on avec très souvent trois enfants pour quinze lits»
Indiquant que l’Hôtel-Dieu est dans les clous pour son enveloppe dépenses telle qu’elle avait été définie, André Billardon a souligné que la tarification à l’acte pèse pour seulement un tiers dans la baisse des recettes.
Une urgentiste lui faisant remarquer que «les gens vont se faire soigner ailleurs et après revienne ici», le Maire a convenu que l’évasion médicale s’effectue en direction des cliniques Sainte-Marie et Dracy, du CHU de Dijon et de Lyon.
Et d’assurer : «Si les urgences de l’Hôtel-Dieu sont protégés, c’est parce qu’elles sont une porte d’entrée pour une partie de l’activité». Mais de préciser aussi : «On ne peut pas supporter une baisse de 30% de l’activité dans un service sans rien faire».
Il a ensuite rappelé que quand les orthopédistes ont voulu quitter Montceau et qu’ils ont exprimé le désir de revenir au Creusot, qu’il «n’avait pas l’autorisation de l’ARS pour relancer une activité orthopédique».
Aujourd’hui, la situation est différente : «Nous avons toutes les autorisations sauf pour l’oncologie. Les spécialités sont donc possibles pour les repreneurs».
L'Hôtel-Dieu doit travailler dans la durée, préparer son avenir. «Il ne faut pas que le bloc coûte 20% plus cher qu’ailleurs».

31dec2014FHDPlus de 900 naissances à la Maternité

908 naissances effectives au moment du passage des élus… La Maternité continue d’afficher une bonne santé et cela a été le sens du message délivré par André Billardon. «Le maintien de la maternité est une question qui ne se pose pas», a lancé le Maire et de compléter : «Elle n’est pas en cause et elle n’est pas, mais alors absolument pas menacée. L’ARS l’exige».


Un message pour réconforter les employées de la mat qui peuvent avoir des inquiétudes quand certaines et certains manient le mensonge. «La Maternité ne perd pas d’argent et ce n’est pas un sujet difficile», a martelé le Maire. Et si les personnels mis à disposition par Montceau se posent des questions quant à la reprise, le Maire est catégorique : «Il y a des textes qui s’appliquent à toutes les maternités. En terme d’effectif, on appliquera les textes». Le maire précisant pour conclure, qu’il reste une vingtaine de personnels de Montceau qui travaillent à l’Hôtel-Dieu, tous services confondus, dans le cadre des mises à disposition.

Alain BOLLERY