Interrogé sur la procédure de reprise des activités de la Fondation Hôtel-Dieu, le directeur Philippe Bucheret met fin à de nouvelles rumeurs circulant au Creusot.
Selon nos informations, c’est la semaine dernière que les dossiers devaient être officiellement déposés par les deux groupes intéressés par la reprise des activités de la Fondation Hôtel-Dieu. D’un côté, le groupe privé bourguignon Avenir santé, qui possède déjà quatre cliniques à Mâcon, Sens, Lons-le-Saunier et, depuis 2013, la clinique Drevon de Dijon. De l’autre, le groupe associatif SOS santé, exploitant plusieurs types de structures de soins dont deux cliniques à Saint-Avold et Mont-Saint-Martin, en Lorraine.
À l’heure où les rumeurs vont de nouveau bon train au Creusot concernant le retrait d’un, voire des deux potentiels repreneurs, le directeur de l’Hôtel-Dieu, Philippe Bucheret, assure que les deux candidats à la reprise travaillent toujours en ce sens. « On avance positivement en respect du calendrier défini depuis longtemps. Les deux groupes continuent à travailler et à rencontrer les équipes médicales. Les dernières étapes franchies n’ont fait qu’officialiser des choses que l’on connaissait déjà », informe le directeur, interrogé mercredi soir par téléphone.
Décision à l’automne
Pour connaître le sort de l’Hôtel-Dieu, il faudra encore patienter tout un été puisque la décision ne devrait tomber qu’en septembre ou octobre après la phase d’arbitrage en lien avec l’Agence régionale de santé. « À moins que les choses n’aillent plus vite », précise Philippe Bucheret.
Interrogés en janvier dans nos colonnes, les responsables des deux groupes s’étaient positionnés sur un développement de la chirurgie sur le site creusotin, mais étaient en accord sur l’aspect inéluctable d’un plan social. Leurs principales préoccupations : les importantes dettes et la baisse inquiétante des activités de l’établissement en 2014.
Jsl le 02/05/2015 à 05:00 | Nicolas Manzano