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Jean-Philibert Combier : «Pour l’Hôtel-Dieu du Creusot, il y a de quoi être optimisme pour l’avenir»

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Catégorie : Revue de presse
Créé le vendredi 9 décembre 2016

Le Docteur Jean-Philibert Combier, qui a débuté en 1982 à la Clinique et qui exerce à l’Hôtel-Dieu depuis l’an 2000, a accordé une interview exclusive à creusot-infos. Pour dire sa confiance en l’avenir et évoquer des projets qui lui tiennent à cœur.

Il n’est pas connu pour être spécialement bavard, même si à une époque il a fait part de ses craintes. Aujourd’hui il affiche sérénité et optimisme. C’est ce que l’on peut mesurer dans l’interview exclusive que le Docteur Jean-Philibert Combier a accordée à creusot-infos.

Quel diagnostic portez-vous sur la santé de l’Hôtel-Dieu en ce début du mois de décembre ?

Jean-Philibert Combier : «Un an après le rachat de l’établissement par le groupe SOS, l’Hôtel-Dieu du Cruesot a retrouvé une direction. L’Hôtel-Dieu sait où il va. L’entreprise se reconstruit avec un vrai projet médical. Oui on sait où on va et c’est très important. Pour les professionnels de l’établissement. Mais aussi et surtout pour les patients et les habitants de ce territoire.
Le projet médical, c’est le recrutement de nouveaux médecins, chirurgiens, gynécologues, anesthésistes. L’Hôtel-Dieu c’est aussi l’arrivée de l’IRM avec une radiographie qui est enfin structurée.
Et puis, c’est aussi l’ouverture prochaine d’un service d’oncologie. Et cela c’est essentiel. Car pour une bonne prise en charge du cancer, avec un minimum de contraintes pour les patients, il faut de l’oncologie sur place. Et elle arrive».

Quel est votre sentiment aujourd’hui ?

«Nous sommes dans un bon mouvement, dans la bonne direction. N’oublions pas que nous avons toujours une gastroentérologie de renom, d’excellente réputation et surtout de haute technicité. J’en parle d’autant plus facilement que ce n’est pas mon domaine.
L’Hôtel-Dieu a d’excellents professionnels. On pratique ici au Creusot des techniques d’endoscopie et cathétérisme des voies biliaires de très haut niveau. A côté de cela, la chirurgie viscérale se développe.
Alors, je le dis, pour l’Hôtel-Dieu du Creusot, il y a de quoi être optimisme pour l’avenir. Un avenir qui se développe».

 

On sent du plaisir dans vos propos...

«Oui. L’offre de santé au Creusot est une offre de qualité, même si on ne fait pas tout, comme par exemple la chirurgie cardiaque. Mais je l’assure, ce qu’on sait faire, on le fait plutôt bien et même très bien.
Je note, dans un autre domaine, qu’au niveau du recrutement il y a des urgentistes qui sont arrivés, mais aussi des médecins de grande qualité, comme cela a déjà pu être précisé et annoncé.
J’ajoute et cela est important à souligner que contrairement à ce qui a pu être écrit ou affirmé, il y a bien à l’Hôtel-Dieu une prise en charge pédiatrique 24 heures sur 24, avec derrière des orientations en fonction des réponses médicales à apporter».

 

Comment voyez-vous l’avenir chirurgical ?

«On a de grands projets dans les cartons. Je peux ainsi parler de la fluorescence. C’est une technique d’avenir. Il y en a dans trois ou quatre établissements en France.
Je pense également que si on arrive à avoir un robot chirurgical, cela permettrait de pérenniser nos activités».

 

Que pourrait offrir comme avancée un robot chirurgical ?

«Quand on explore par cœlioscopie, le chirurgien travaille sur une console. Quand on est en mode classique, on a des mouvements contraints. Le robot a plus de précision et offre une vision en 3D. Et par exemple, sur le cancer de la prostate, on obtient de meilleurs résultats. Je pense que si on arrivait à avoir un robot chirurgical, on pourrait faire venir d’autres chirurgiens. L’avenir de la chirurgie, pour certaines pratiques, passe par la robotisation. Et en la matière il vaut mieux être en avance».

Recueilli par Alain BOLLERY
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